Vélo électrique

Le Wayscral 200 de Norauto

J’ai ajouté à ma collection de vélos électriques le WayScral 200 de Norauto. Un très bon complément, dont je suis globalement satisfait. Avec quelques faiblesses, mais un rapport qualité-prix exceptionnel. Voici mon compte-rendu après exactement un an d’utilisation.

Pourquoi un vélo pliant ?

Je prends de temps en temps le TGV pour aller chez des clients, qui se trouvent souvent à quelques kilomètres de la gare. Etre dépendant d’un taxi, de transports en commun inconnus, ou passer du temps à louer/rendre une voiture pour quelques kilomètres, c’est dommage. Et à pied c’est trop loin. Je voulais donc emmener mon vélo avec moi.

La deuxième raison, c’est que j’embarque mon vélo tous les jours dans le TER. C’est autorisé, mais quand il y a des problèmes le train est blindé et c’est quasi impossible de monter avec mon Batavus dedans. Avec un vélo pliant, j’ai l’option de le plier pour le rentrer dans un train bondé.

Un vélo pliant électrique à ce prix ?

Avec une promo du site, j’ai déboursé un peu moins de 600€ pour ce vélo en mars 2012. Pour cette somme, je ne m’attendais pas à avoir un vélo exceptionnel : rien que la batterie et le moteur doivent arriver à ce prix. Comment Norauto peut proposer un tel prix, mystère. En tout cas, je ne risquais rien, et je l’ai acheté sans l’essayer.

Eh bien je n’étais pas déçu. Après réglage correct (voir ci-après mes déboires initiaux), ce vélo s’est avéré très plaisant : nerveux et maniable, mais surtout il peut me suivre partout : il tient dans mon coffre de voiture et je peux le mettre, plié, dans le TGV. A ce sujet, bonne surprise : un sac est livré avec pour le ranger, ce qui me permet de le monter dans le TGV sans me salir.

La batterie a une autonomie tout à fait raisonnable, elle me tient environ 35 km en position d’assistance maximum. Quand je dois faire un aller-retour chez un client lointain, je la recharge durant la journée : le chargeur n’est pas beaucoup plus gros que celui d’un portable, donc je peux le transporter avec moi.

C’est simple : ce petit vélo a remplacé depuis un an mon très confortable Batavus Padova, pour me suivre au quotidien et partout. Je lui ai ajouté un bon phare à l’avant et un support de GPS sur le guidon, mais à part cela il est très bien équipé : garde-boue, porte-bagages avec maintien par un ressort : en quelques secondes je place ma sacoche derrière et roule ma poule !

Un transporteur

Quand je reste près de chez moi, il accueille facilement ma sacoche qui se fait oublier sur le porte-bagages. Quand je pars pour quelques jours, deux sacoches tiennent tout juste sur le porte-bagages et ça reste pratique au moment de monter dans le TGV. Quand c’est un long séjour ou que je transporte beaucoup de matériel, je lui attache une valise-remorque achetée chez LeCyclo.com. Et il ne moufte pas.

Problèmes de jeunesse

J’ai acheté le Wayscral 200 sur Internet, avec retrait en centre Norauto. Malheureusement, le vélo n’était pas correctement réglé. Les centres Norauto ne se valent pas tous au niveau de leur connaissance des vélos, et j’ai choisi le mauvais sans le savoir. La chaîne sautait sans cesse, et a carrément fini par se rompre après quelques dizaines de kilomètres (pour la défense du vélo, je tirais une remorque à ce moment). Heureusement, il y a des centres Norauto partout, et j’ai eu un SAV immédiat et impeccable : comme la casse est arrivée à Vélizy, le soir même je l’ai amené au centre Norauto de Vélizy où il m’a été remis d’équerre et dans un état parfait. Plus de gros souci à déplorer à partir de ce moment. Si je dois racheter chez Norauto, j’irai sans hésiter au centre de Vélizy.

Problème de vieillesse

Durant pratiquement 10 mois d’usage intensif, plus aucun souci. Jusqu’à récemment : après l’avoir utilisé sur la neige, puis l’avoir laissé dormir dehors sous de fortes pluies à Nantes et l’avoir plié plusieurs fois alors qu’il était mouillé, il a commencé à me faire défaut. Au début, l’assistance se coupait lorsqu’elle était très sollicitée, puis elle s’est mise un beau matin à se couper tout court dès le démarrage. J’ai préparé le vélo pour le ramener chez Norauto, mais en deux jours l’assistance est revenue progressivement et depuis plus rien : je n’ai donc pas fait jouer la garantie. A mon avis, il y a dû avoir infiltration d’eau dans le moteur ou sa connectique, mais en séchant le problème a disparu. Après ces quelques jours d’indisponibilité où mon Batavus a repris du service, tout est revenu à la normale. Et je roule de nouveau avec par monts et par vaux.

Après un an, mes seules opérations d’entretien ont été de mettre de l’huile sur la chaîne et le dérailleur, et de changer une fois les patins de freins. A ce sujet, ce vélo a un freinage impeccable. Le cadre, les jantes et les pneus ont l’air solides.

Faut-il l’acheter ?

Quelques déboires, mais beaucoup de bonheur et des possibilités illimitées : pour faire court, je recommande ce vélo pour ceux qui cherchent un vélo qui soit à la fois :

Les plus de ce vélo

Les moins

Le petit frère

Le Wayscral 201 vendu aujourd’hui est principalement le même, si ce n’est qu’il a des vitesses dans le moyeu Nexus au lieu d’un dérailleur. Pour ma part, je préfère le dérailleur, mais chacun ses goûts.